Banque de positionnement, pouvoir anticiper

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LUTTER CONTRE L’ÉCHEC EN PROPOSANT UN SUIVI


L’Université de Clermont-Ferrand

L’Université Lille 1, en Chimie

L’université Lille 1, en Physique

L’Université d’Angers

L’Université de Nice Sophia Antipolis

L’Université de Nice Sophia Antipolis avec le Lycée Fénelon de Grasse

ILS L’ONT FAIT !


METTRE LES ÉTUDIANTS AU TRAVAIL DÈS LA RENTRÉE


L’Université Technologique de Troyes

L’Université Technologique de Compiègne


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Des étudiants qui se préparent à entrer à l’Université et qui veulent se rassurer sur leurs capacités à réussir leur licence ? Ils veulent identifier les points à travailler?

Avec faq2sciences.fr, ils choisissent leurs thématiques, ils répondent à des séries de 10 questions et évaluent quel cursus leur correspond le mieux.

Dès le 15 juin, visitez faq2sciences.fr, le site pour les lycéens!

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Une réussite en L1 à améliorer

En 2014, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche faisait le bilan suivant : 14% des primo-entrant en L1 de sciences se réorientent en L2 vers d’autres filières universitaires. Pire : 26% des primo-entrant en L1 de sciences fondamentales et applications et 30% des primo-entrant en L1 de sciences de la vie, de la Terre et de l’Univers sortent du système universitaire à la fin de la L1 (ou même parfois avant).

Diviser par deux le taux d’échec en première année d’université. Voilà un enjeu de taille car l’échec est facteur de problèmes humains et socioéconomiques importants : démotivation, peur de l’avenir, déficit de formation.

Depuis le lancement du « Plan réussite en licence » par le ministère de l’Enseignement supérieur à la rentrée 2008, de nombreux établissements ont mis en place des accompagnements pour les étudiants en difficulté, faisant appel pour certains à un soutien et à du tutorat basés sur des ressources numériques.

C’est dans ce contexte que s’est ouvert le Projet de banque de test de positionnement en sciences, porté par Unisciel depuis 2009.

Au total ce sont 18 établissements qui ont travaillé ensemble à faire vivre la banque de tests de positionnement par la construction ou l’utilisation des questions mutualisées soit la moitié de la quarantaine de partenaires d’Unisciel. Pour 2015, de nombreux projets sont en cours d’amélioration ou de préparation, n’hésitez pas à rejoindre ce mouvement.

L’appel d’offre reste ouvert

Afin de permettre à tous les établissements qui le souhaitent de participer à ce projet, le bureau d’Unisciel a décidé de laisser l’appel d’offre ouvert toute l’année pour son volet : « Banque de tests de positionnement ». Les réponses à l’appel à projets sur ce sujet peuvent bien sûr porter sur la rédaction de questions et de leurs réponses mais aussi sur l’utilisation de la banque de positionnement. L’objectif d’Unisciel étant que les enseignants s’approprient les questionnaires de la banque de tests. Pour toutes vos questions, vous pouvez nous contacter Marie Peterlongo.

Des lycéens aux nouveaux étudiants

Le projet se présente en deux volets : d’une part s’adresser aux lycéens pour les guider dans le difficile choix de l’orientation. D’autre part tester les primo-entrants à l’Université pour les soutenir dans d’éventuelles remises à niveau ou réorientation.

Il s’agit de proposer des questions sur les prérequis pour suivre un cursus universitaire, c’est-à-dire vérifier les acquis du lycée. Chaque université étant en droit de décliner ses semestres en fonction de sa politique propre et même si les contenus restent assez similaires, il n’existe pas de référentiel commun. Le seul référentiel sur lequel peuvent se baser les tests de positionnement est celui du baccalauréat. Les primo-entrants des universités scientifiques étant généralement issus de la filière S (les autres filières donnant lieu à des remises à niveau dédiées), Unisciel a choisi d’intégrer un référentiel basé sur les programmes de la filière S et plus précisément des nouveaux programmes du lycée, les étudiants ayant reçu un enseignement à partir de ces programmes étant entrés à l’université depuis la rentrée 2013.

Mise en œuvre du projet

Les enquêtes menées auprès des établissements adhérents montrent que Moodle reste la plateforme la plus utilisée par les établissements pour le passage de tels tests. Par conséquent Unisciel a décidé de privilégier cette modalité pour la soumission des questions et de proposer une plateforme Moodle dédiée à la banque de tests : rejoignez-la et bénéficiez des retours des expériences menées localement dans divers établissements adhérents sur cette plateforme !

Les premières équipes ayant participé au projet ont rédigé de façon collaborative un guide d’harmonisation des questions rassemblant conseils de rédaction et d’homogénéisation. L’objectif de cette harmonisation étant de faciliter l‘appropriation des questions par des enseignants qui n’en sont pas les auteurs.

Pour accompagner les établissements dans leurs projets, nous avons mis au point une check-list : étapes pédagogiques, organisationnelles et techniques y sont rassemblées. Ce travail a été mené en capitalisant les expériences des différents membres sur la logistique inhérente à l’organisation des tels tests.

Sur cette page, vous trouverez de nombreux retours d’expérience. En effet, l’équipe d’Unisciel a souhaité qu’en plus du partage des questions entre les partenaires, chaque projet soit l’objet d’un retour. Ainsi les nouveaux projets peuvent profiter des expériences menées : les différentes organisations adoptées par les partenaires selon leurs contextes, les difficultés rencontrées ont servi à constituer une liste de « points de vigilance » ou de phases à ne pas oublier pour organiser de façon efficace des tests de rentrée.

Retour sur l’historique du projet

Depuis 2009, Unisciel donne à son appel à projet une orientation forte vers la lutte contre l’échec en licence et notamment avec la constitution de tests de positionnement. De nombreux projets de création de tests de positionnement soutenus par Unisciel ont été menés à terme en physique, en biologie, en chimie et en mathématique. Aujourd’hui la banque mutualisée de tests de positionnement contient plus un millier de questions. Afin de s’assurer que le niveau et le vocabulaire des tests sont bien adaptés aux étudiants entrants à l’université, la plupart des équipes projets ont travaillé avec des enseignants de 1ère et terminale au minimum pour une relecture des questions voir pour leur conception. Unisciel a encouragé dans tous les projets des passages de tests auprès d’étudiants vacataires recrutés pour cela en amont des dispositifs de rentrée afin d’étudier la bonne compréhension et la difficulté des questions et de valider la mise en place des dispositifs techniques.

Une première version expérimentale des tests de positionnement a été menée à la rentrée 2012 pour peaufiner et valider le dispositif. Le véritable déploiement a eu lieu en septembre 2013, date à laquelle les étudiants ayant suivi le nouveau programme de lycée sont entrés à l’université, ce qui demande des ajustements aux enseignants. En 2014, ce sont 7 établissements qui ont rejoint le dispositif dont 5 dans le cadre d’un partenariat avec la CDUS (Conférence des doyens d’UFR scientifique).

Dès les rentrées 2012 et 2013, des établissements partenaires de ce projet ont élaboré des expérimentations diverses selon leur contexte, à savoir les Universités de Lille 1, d’Angers, de Nice, de Strasbourg, de La Réunion, du Mans, de Paris 5 Descartes, les 3 Universités de Technologies (UTT, UTC, UTBM) et le groupe des INSA. Aucun des projets de mise en œuvre de tests à grande échelle n’a été abandonné suite à leur première année d’expérimentation.

En 2014, les universités de Toulouse 3, de Bretagne Occidentale, de Montpellier 2, d’Aix-Marseille, de Clermont-Ferrand, de Lyon 1 ont monté des projets à réutilisant presque exclusivement des questions présentes dans la base. Cette année, l’Université de La Rochelle est également entrée dans le dispositif en faisant part de son expérience sur des tests de positionnement ayant pour objectif d’aider les étudiants à s’orienter en fonction des filières proposées en L1.

Faq2sciences.fr

Le projet consiste en un site national de tests à destination des lycéens qui leur permettront de s’autoévaluer afin de conforter leur choix d’orientation et de mesurer leur niveau pour entreprendre des études universitaires scientifiques. Des modules de remédiations seront proposés afin qu’ils puissent s’améliorer sur leurs points de difficultés. Ce site est en cours de développement et sera opérationnel courant du mois de juin pour que les futurs étudiants puissent se tester dès les résultats du bac.